lundi 8 septembre 2008

Les Greyhounds potagers

Dans le fond de l'enfer du jardin de Pontault-Combault, le GLG (mon mari) s'est aménagé un petit coin de paradis... Cerisier, prunier, pommier et poirier ; petits fruits rouges (cassis, fraises de bois, groseilles, framboises) ; ail nouveau, tomates, oseille, menthe, ciboulette et persil... Nous avons donc recruté une équipe de fin jardiniers...

Ils commencent donc au printemps, entre mai et juin, à guetter les premières cerises (et parfois aussi les merles qui viennent piter dans le cerisier). Si l'arbre est bien pourvu, les branches ploient et les lévriers n'ont qu'à ouvrir leur immense museau pour se régaler.
Puis l'ail nouveau... Combien de tiges mâchonnées ai-je donc trouvées ? Et dans le carré aux fines herbes, c'est également la razzia. Dites donc, c'est bien plus tendance de se purger à la menthe ou à la ciboulette qu'avec du vulgaire chiendent, n'est-il pas ?
Et pendant ce temps, Pamesa guette sous le prunier qu'un fruit tombe. Et en désespoir de cause, croque dans un noyau desséché de la saison passée.

Juin, juillet. Rougissent les fruits rouges ! Gourmet et distingué, le grand Diesel picore délicatement, prenant les grappes entre ses incisives et tirant d'un savant coup, ni trop sec ni trop mou, afin de faire tranquillement glisser sa rapine au fond du gosier. Voltène ravage les rangs de fraises, le jus vermeil lui mâchurant les babines. Retour vers Diesel, bien campé dans les allées de petits pois, cueillant les gousses tendres qui recèlent les doux pois sucrés.

Juillet août. Les tomates épanouies font le bonheur de Maggie ! Mais qui t'a passé le museau au jaune fluo ? Non, pas un enfant. Juste la sève du plant de tomates ! Je t'ai vue, mauvaise fille ! La tête sous les feuilles, en train se secouer la plante pour juste couper la tomate désirée, et venir la déguster entre tes pattes sur le gazon frais.
Couine couine ! Un greyhound pleure ! Pardi, mais c'est Voltène ! La pauvre nounouille, tentée par les framboises, n'a pas réalisé que l'arbuste savait se défendre contre les pilleurs non autorisés ! Elle jura, un peu tard et le museau endolori, qu'on ne l'y reprendrait plus.

Jours d'automne, jours d'automne... Le vent fouette, pommes et poires tombent... pour le plus grand bonheur de nos gourmands à réactions, toujours prompts à chiper fruits tombés.

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