“Normandy Gang” : automne 2003

L’adage bien connu “quand on aime, on ne compte pas” peut également s’appliquer au kilométrage de nos véhicules ! Courant septembre 2003, Nanou lance l’idée d’un “Lévriers Gang” en Normandie, où elle réside. Nous répondons présent comme un seul homme dans un bel ensemble. C’est donc avec lévriers, bagages et enfants que notre caravane s’ébranle vers les plages de la Manche. Ce week-end mémorable fut marqué par l’amitié, tissant des liens toujours plus profonds entre nous, et la bonne humeur ostentatoire de notre ribambelle de 17 longs-nez, cohabitant joyeusement dans le pavillon de Nanou !


Bryan, le Galgo de Nanou, porte encore dans sa chair les traces des mauvais traitements qui lui ont été infligés en Espagne : brûlures de cigarettes, morsures, traces de coups, côtes brisées. Il a également une cicatrice sous son collier, sur toute la largeur de son cou, puisqu’il a été sauvé in extremis de la pendaison. Cette pratique barbare cause la mort atroce de milliers de Galgos chaque année en Espagne.
Plusieurs associations françaises et européennes essaient d'arracher ces lévriers martyrs des mains de leurs bourreaux pour les proposer ensuite à l'adoption, en Europe ou aux Etats-Unis. Des pétitions sont également lancées pour que les lois communautaires sur le bien-être animal puissent (enfin...) s'appliquer concrètement en Espagne, pour que cesse la barbarie quotidienne. Les politiques sont également sensibilisés, au plus haut niveau : la balle est désormais dans leur camp pour l'action.

Le lévrier, ainsi que les chiens primitifs apparentés ont vocation aux fouilles archéologiques. Ci-dessus, la Podenca Pamina tente de creuser une alternative au Tunnel sous la Manche. Ci-dessous, le Greyhound Diesel et la petite levrette italienne Noor ont flairé de très intéressants effluves dans cette flaque d'eau laissée par la marée.


Autre constante graïoïde, remarquée sur le petit lévrier italien à la plage : les activités aquatiques les plus appréciées par nos lutins sont généralement les plus courtes. D’où le surnom de “PLI à bretelles” donné à ces pauvres petits êtres recherchant amour et réconfort dans les bras câlins et protecteurs de leur humain.











Malgré le temps un peu brouillé, tout le monde, humains comme lévriers, goûte aux joies de l’escapade normande sur la plage déserte. Les lévriers apprennent que l’eau de mer c’est salé, à l'image de Pamesa-la-Misère qui nous a gratifiés d'un formidable plongeon dans une flaque plus profonde que les autres. Piteuse, elle s'en extirpera au plus vite, s'ébrouant pour se sécher les oreilles. Mais la bonne humeur reprend vite le dessus et tous galopent à qui mieux mieux sur la vaste étendue de sable.

Laissons le mot de la fin à Pamesa la Galga, éternelle gamine.